Un regard approfondi sur l'histoire de l'Association de libre-échange des Caraïbes

L'Association de libre-échange des Caraïbes (CARIFTA) est un élément important de l'histoire de la région des Caraïbes. Fondée en 1968, la CARIFTA a été le premier bloc commercial régional des Caraïbes, et elle est depuis devenue une partie intégrante du paysage économique et politique de la région. Cette organisation a permis à la région des Caraïbes de bénéficier d'une coopération économique et politique accrue entre les pays membres. Le CARIFTA a également été un outil puissant permettant aux Caraïbes d'accéder aux marchés mondiaux et d'attirer les investissements étrangers. Cet article propose un examen approfondi de l'histoire de l'Association de libre-échange des Caraïbes, de sa fondation à son rôle actuel dans la région. Il examinera les principales étapes et initiatives qui ont été mises en œuvre dans le cadre de la mission de l'organisation visant à promouvoir le développement économique, la justice sociale et la bonne gouvernance dans les Caraïbes.

Caribbean Free Trade Association

Aperçu de l'Association de libre-échange des Caraïbes (CARIFTA)

L'Association de libre-échange des Caraïbes (CARIFTA) est un bloc commercial qui a été créé pour faciliter l'intégration et le développement économiques de la région des Caraïbes. L'organisation a été fondée en 1968 et est en activité depuis 1970. Le CARIFTA comprend 16 pays membres des Caraïbes, à savoir Antigua-et-Barbuda, les Bahamas, la Barbade, le Belize, la Dominique, la Grenade, la Guyane, Haïti, la Jamaïque, Montserrat, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, le Suriname et Trinité-et-Tobago. Le siège de la CARIFTA se trouve à Port-of-Spain, à Trinité-et-Tobago. L'organisation travaille avec la Communauté des Caraïbes (CARICOM), la Banque de développement des Caraïbes (CDB) et l'Organisation du tourisme des Caraïbes (CTO) pour promouvoir la coopération économique régionale, le développement du tourisme et l'amélioration du commerce régional.

La fondation de CARIFTA

La coopération et l'intégration économiques régionales entre les pays des Caraïbes ont une longue histoire. Les premiers efforts en ce sens remontent au milieu du XIXe siècle, lorsque des plans ont été proposés pour la construction d'un réseau ferroviaire et d'un canal interocéanique en Amérique centrale. À la fin du XIXe siècle, cependant, le besoin d'une coopération économique plus étroite entre les pays des Caraïbes s'est fait sentir. En 1926, la Conférence des gouverneurs britanniques et français des colonies des Caraïbes a été créée. Cette conférence a ouvert la voie à la création de l'Association de libre-échange des Caraïbes (CARIF). Les objectifs de l'association étaient de promouvoir le commerce dans la région des Caraïbes, d'établir des taux tarifaires uniformes et de faciliter le flux de capitaux d'investissement entre les membres. Le CARIF n'a toutefois pas fonctionné de manière permanente, bien qu'il ait eu son propre secrétariat et qu'il ait publié un périodique. En outre, il s'agissait d'une organisation sans statut juridique. La seule mesure prise par le CARIF était l'adoption d'un tarif uniforme contre les non-membres.

Les objectifs et les buts de CARIFTA

L'Association de libre-échange des Caraïbes (CARIFTA) a été créée pour remplacer le CARIF initial. L'organisation s'est engagée de longue date à promouvoir la coopération économique, le commerce et le développement dans la région des Caraïbes. Les objectifs de CARIFTA sont les suivants :

  • promouvoir la coopération économique entre les pays membres par l'augmentation des échanges de biens et de services, des transferts technologiques et des flux de capitaux ;
  • faciliter et encourager le flux d'investissements entre les pays membres, afin de promouvoir la croissance économique ;
  • libéraliser le commerce entre les pays membres et éliminer les obstacles au commerce ;
  • promouvoir le commerce intra-régional des produits agricoles, des textiles et des vêtements ;
  • établir un tarif extérieur commun à l'encontre des non-membres ;
  • établir des normes communes, un contrôle de la qualité et des réglementations techniques, des règles d'origine et une approche commune des droits de propriété